COIFFES & COSTUMES
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Au 19e siècle, les femmes ne se montraient jamais en cheveux en public. Pour la vie quotidienne, elles portaient des bonnets plats : des coiffes blanches bien amidonnées, en mousseline ou en fine cotonnade fantaisie. Les enfants avaient également leurs bonnets, aussi finement travaillés que ceux de leur maman.
Vers 1900, le bonnet ruché (voir photo), plus pratique est à la mode. Pour le deuil, un ruban noir était placé entre les ruchés.
Dans chaque canton, un détail rendait la coiffe différente. Entre 1900 et 1930, ces coiffures vont peu à peu disparaître. -
Le cayon est la coiffe réservée aux jours importants, solennels. Il est orné de broderies faites à la main, de riches dentelles tuyautées au fer ou à la paille, ou encore plissé à l'ongle (on se laissait pousser un ongle très long pour diriger les plis). La coiffure pouvait se terminer par une fine couronne de ruban travaillé ou de fleurettes ou de plumes d’autruche. Enfin, un nœud de ruban de faille (étoffe de soie à gros grain) était fixé à l’arrière par des épingles. Ce ruban était remplacé le jour du mariage, par une couronne de fleurs d’oranger.
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Au centre de l’armoire se trouve une couronne de mariée, un souvenir que l’on conservait précieusement. De chaque côté, se trouvent plusieurs cayons et bonnets. À la tringle sont suspendus les collets, ces capes de différentes longueurs, les caracos de tous les jours en lainage noir et ceux du dimanche ornés de perles. En bas, on distingue une quichenotte — servant à se protéger la nuque du soleil et à donner de l’ombre au visage — et une ombrelle. L’intérieur de la porte est couvert de plusieurs châles, l’un en lainage bleu au décor de roses, un autre en soie rouge, marron et beige, décoré lui aussi de roses.