L’ÉNERGIE

Dès 1980, un projet d’aménager dans le donjon de Gouzon le moteur à vapeur donné par la famille Deshoulières à la Société de Recherches Archéologiques de Chauvigny (SRAC) voyait le jour. Raymond Lachat, alors directeur régional des Affaires culturelles, nous demande d’élargir notre projet ; l’idée de réhabiliter le monument devient l’enjeu de sa restauration. La SRAC engage alors des campagnes de fouilles pendant quatre ans.
  • MoteurConstruit en 1907, ce moteur à vapeur fabriqué par les établissements Dujardin animait un alternateur pour produire de l’électricité au sein de la manufacture de porcelaine Deshoulières. Pour assurer son fonctionnement, il fallait que le moteur soit relié au générateur de courant par une courroie. Celle-ci est constituée de multiples panneaux de cuir engagés les uns dans les autres pour atteindre une longueur de 36 m. Le moteur fonctionna jusqu’en 1984 mais l’usine ne l’utilisait que pour un apport exceptionnel d’énergie.

  • OuleDans la fosse de la machine à vapeur, se trouve un dépotoir utilisé dès la première époque de construction du donjon (11e s.) dont il subsiste une partie des fondations. Dans ce dépotoir, une oule (pot à cuire sans anse ni bec) a été retrouvée et reconstituée. Elle est présentée située dans son contexte. Une autre fosse-dépotoir, aujourd'hui comblée, contenait du mobilier carolingien.

  • AlternateurL’alternateur transforme l’énergie cinétique en énergie électrique. Il est constitué d’une partie mobile appelée rotor composée de bobinages où circulent un courant électrique continu créant ainsi un champ magnétique. Autour du rotor se trouve une partie fixe appelée le stator, elle aussi constituée de bobinages. Ainsi quand le rotor tourne dans le stator, le champ magnétique varie et induit un courant électrique alternatif dans le stator créant ainsi l’électricité.