Les Bains-douches

Le ruisseau de l’Hôpital serpente sous les maisons ou à travers des jardins, le long de la rue “des Murs” aujourd’hui dédiée à Jean Arnault (1910-1945), jeune instituteur engagé très tôt dans la résistance, arrêté par la Milice et mort en déportation.

Au bout de la rue se dresse la silhouette de l’ancienne chapelle Sainte-Marie-Madeleine, consi-dérablement modifiée en 1933 pour accueillir un bâtiment de bains-douches publics, puis, finalement, transformée en salle d’exposition, “l’Espace départemental d’art contemporain” .

À cet endroit, il y avait le pont et la “Porte de l’Aumônerie”, il n’en reste rien. Au-delà, c’est le “Bourg” de Saint-Pierre-les-Églises, faubourg en réalité très dynamique puisqu’il assumait tout le trafic provenant ou repartant vers le Berry ou le Limousin.

Une ancienne auberge au nom du “Cheval Blanc” se tenait près de l’ancienne porte dans le faubourg de l’Aumônerie.

Ce quartier de l’Hôpital accueillait naturellement les chirurgiens et, au n° 7 de la rue de la Paix, un cartouche soigneusement mis en valeur signale “Le Donné, Maître en chirurgie, et ancien chirurgien des armées du roi, 1790".
L’inscription est portée par deux animaux symboliques, fréquents dans les décors de maisons, une sirène-oiseau et un centaure.

Un peu plus bas, la rue Vassalour rejoint le ruisseau de l’Hôpital. C’est ici qu’en 1836 s’est établie une poterie-faïencerie, devenue, plus tard, la célèbre manufacture de porcelaine, qui a laissé sa place à une maison de retraite.
Non loin une cheminée en rappelle le souvenir. Cette usine devenue obsolète a été déplacée dans des locaux modernes sur la zone d’activités du Planty.

L’hôtel particulier, à proximité, est daté de 1883 et témoigne de la virtuosité des tailleurs de pierre par la richesse de son décor.

Suivre la rue du Pavillon puis longer les grands champs de foires et tourner à droite dans la rue Michel Deshoulières.